Si un bon pitch commence fort… un excellent pitch se termine bien. Parce qu’on ne se souvient jamais du milieu d’une histoire. On se souvient de la fin et la fin, c’est le dernier goût que vous laissez à votre public. C’est ce qu’on appelle la boucle narrative.

C’est quoi une boucle narrative ? 

Une boucle narrative, c’est quand votre fin fait écho à votre début. C’est le moment où on se dit : « Ah, il/elle nous ramène là où tout a commencé ». Dans un film, c’est quand le héros revient au point de départ, mais transformé. Et bien sans un pitch, c’est pareil. Vous rouvrez votre accroche, votre promesse ou votre image de départ mais cette fois, vous la terminez.

Exemple :

Imaginons que vous commenciez par : « Il y a un an, j’ai raté mon premier pitch. Aujourd’hui, j’aide d’autres à ne pas faire la même erreur« . Vous pouvez conclure par : « Et si vous retenez une chose de ce moment, c’est qu’un pitch raté n’existe pas. Il n’y a que des histoires qui ne demandent qu’à être racontées différemment ». Vous voyez ? Boucle fermée. Impact immédiat.

Pourquoi ça marche ? 

La boucle narrative fonctionne parce qu’elle apaise le cerveau. On adore les histoires qui se referment, qui ont du sens. C’est la satisfaction du film où tout se relie : Ah, c’est donc pour ça qu’il ( NDLR Harry Potter) avait cette cicatrice ! En pitch, ça crée la même émotion : la cohérence et c’est ce sentiment de cohérence qui donne à votre public l’envie de vous suivre.”

A retenir : Ce n’est pas la force de vos arguments qui convainc, c’est la logique émotionnelle de votre histoire.

Comment construire une boucle narrative ? 

  1. Commencez avec une accroche forte. Une phrase, une question, une image.
  2. Déroulez votre parcours. Vous racontez comment vous avez trouvé votre méthode, votre solution, votre projet. Vous montrez le chemin parcouru.
  3. Revenez à votre accroche. Et voilà le secret : votre dernière phrase doit boucler avec la première. Si votre accroche commence par un problème, votre fin doit être la solution. Si elle commence par une peur, votre fin doit être la libération.

Vous voyez ? C’est simple, mais c’est puissant. En dix secondes, vous fermez la boucle, vous laissez une trace, et votre message devient une émotion.

Je vous promets que si vous terminez un pitch comme ça, les gens vous écoutent jusqu’à la dernière seconde.


Ce qu’en dit la science ?

Un article du Monde explique notamment que la lecture active de nombreuses zones cérébrales impliquées dans la compréhension, l’empathie et la mémoire — ce qui illustre bien scientifiquement pourquoi une structure narrative riche (comme une histoire) mobilise en profondeur notre cerveau.