Raconter des histoires : une cible sous influence ? 

Ce qui est drôle avec l’expression « raconter des histoires » c’est qu’elle peut aussi bien être utilisé littéralement dans le sens de relater un récit, que signifier le fait de mentir ou d’inventer de fausses histoires. Raconter des histoires sous-entendrait alors de manipuler l’autre pour induire un comportement. Or il serait naïf de croire qu’une marque puisse mettre une pensée dans l’esprit de quelqu’un. La communication n’a pas se pouvoir. Désolée ! 

Manipulation ? non, influence oui ! 

L’art de raconter une histoire n’est qu’un outil ou service d’une marque pour mieux faire passer son message. Pour cela, le storytelling (la communication narrative en français) fait appel aux sentiments, à des pensées et des réflexes peu rationnels. Le storytelling cherche à atteindre votre cerveau limbique, le centre de vos émotions et de votre mémoire. Ceci étant dit le storytelling à défaut de manipuler, peut –  tout au plus –  inspirer à d’autres des idées qui ne leur seraient pas venues et les faire paraitre sous un jour séduisant. Mieux que de la manipulation appelons plutôt cela de l’influence. 

Ecrivez court et vous serez lu. Ecrivez clairement et vous serez compris. Ecrivez imagé et vous resterez dans les mémoires

Joseph Pultizer

Raconter des histoires mais toujours parler-vrai

Alors oui, c’est vrai, L’influence est parfois utilisée à des fins malhonnêtes pour rendre un mensonge crédible et convaincant par exemple, mais elle peut aussi inspirer de belles actions, motiver, insuffler du courage. Bref, morale d’inspiration « la fontaine » de l’histoire : authenticité et inspiration, font plus que raconter des bocards, ou pire encore… se la raconter, tout court !